mercredi 11 décembre 2019

Nous retrouvons José LE MOIGNE, avec un de ses poèmes de jeunesse...
























Trop de souple folie à la pointe des doigts
de regards ahanant entre les peupliers
trop de chevaux fourbus au col brisé des dunes
de socs inversés à la charrue des jours
trop d’esclaves affranchis frappant à petits rires
le front inopportun des druides asservis
trop de paroles enfin pliées entre les rides
que laissent sur le sable les marées ravageuses.








































José LE MOIGNE.
(1976)

























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