Trop de souple folie à la
pointe des doigts
de regards ahanant entre les peupliers
trop de chevaux fourbus au col brisé des dunes
de socs inversés à la charrue des jours
trop d’esclaves affranchis frappant à petits rires
le front inopportun des druides asservis
trop de paroles enfin pliées entre les rides
que laissent sur le sable les marées ravageuses.
de regards ahanant entre les peupliers
trop de chevaux fourbus au col brisé des dunes
de socs inversés à la charrue des jours
trop d’esclaves affranchis frappant à petits rires
le front inopportun des druides asservis
trop de paroles enfin pliées entre les rides
que laissent sur le sable les marées ravageuses.
José LE MOIGNE.
(1976)
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