mardi 10 décembre 2019

Une prose poétique tragique du poète algérien Abd WAH.




Le corps malade se voit partir le long du corridor éclairé de néons ternes.
Une longue rangée de chaises assises le regarde passer.
Il s'allongera comme il pourra sur un matelas de fortune.
Avant de fermer les yeux il scrutera le plafond de ses sens effarés.
Peu de temps après il entendra siffler le vent 
Il sentira la mer venir vers lui
Son bleu le submergera.
Il nage ce gisant sur des vagues heureuses
Le cœur apaisé.

















Abd WAH.










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