mercredi 26 février 2020

France : Madame FILLON, rendez-nous les 500 000 euros volés !







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Madame Fillon, rendez-nous les 500 000 euros volés
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Une pétition appelant Pénélope Fillon à rembourser le salaire perçu au titre d’attachée parlementaire a recueilli plus de 200 000 signatures en 2017.


« Mme Pénélope Fillon, votre mari et son suppléant assurent que vous avez été leur assistante parlementaire de 1998 à 2006. Peut-être ne le saviez-vous pas, et que vous l’avez découvert comme nous en tombant par hasard sur le Canard Enchaîné. » Ainsi débute le texte à la tonalité acide mis en ligne la semaine dernière et qui totalisait lundi matin plus de 200 000 signatures.


À l’initiative de la pétition : Christophe Grébert, conseiller municipal d’opposition (ex-Modem, sans étiquette aujourd’hui) à Puteaux, dans les Hauts-de-Seine. « J’ai voulu m’adresser directement à elle car Pénélope Fillon est depuis cinq jours la seule qu’on n’entend pas alors qu’elle est la première concernée », explique l’élu centriste.


 « Une question de morale ».


La principale intéressée n’a en effet fait aucun commentaire depuis les révélations du Canard enchaîné. C’est François Fillon qui s’est fait son avocat, au 20 h de TF1 jeudi 26 janvier, puis lors de son meeting à La Villette dimanche 29 janvier.


(Source du 30 janvier 2017 | Ouest France.)








Selon LCP du 27 février 2017


Des juges d'instruction vont enquêter sur les soupçons d'emplois fictifs visant la famille du candidat de la droite à la présidentielle François Fillon, a annoncé vendredi soir le parquet national financier (PNF).


Le parquet a ouvert vendredi une information judiciaire pour "détournement de fonds publics, abus de biens sociaux, complicité et recel de ces délits, trafic d'influence et manquements aux obligations de déclaration à la Haute Autorité sur la transparence de la vie publique", a-t-il précisé dans un communiqué.


Les magistrats ont désormais la possibilité de convoquer le candidat à la présidentielle à tout moment en vue d'une éventuelle mise en examen ou d'un placement sous le statut intermédiaire de témoin assisté.


Fragilisé par cette affaire qui a éclaté il y a un mois et l'a fait reculer dans les sondages pour le premier tour du scrutin présidentiel, parfois à la troisième place derrière Marine Le Pen et Emmanuel Macron, François Fillon a exclu, contrairement à ce qu'il avait déclaré dans un premier temps, de se retirer de la course en cas de mise en examen.


L'ouverture de cette information judiciaire intervient alors que la loi sur la réforme de la prescription en matière pénale, adoptée définitivement le 16 février par le Parlement, doit entrer en vigueur la semaine prochaine.


Cette loi faisait courir un risque de prescription de certains des faits visés par l'enquête.


C'est pourquoi le PNF justifie, dans son communiqué, l'ouverture de cette instruction, ce vendredi, par "l'ancienneté d'une partie des faits concernés" et "l'exigence de la mise en oeuvre de l'action publique", c'est-à-dire notamment l'ouverture d'une information judiciaire.


Dans la foulée des premières révélations du Canard enchaîné sur les soupçons d'emplois fictifs de Pénélope Fillon, le PNF avait ouvert le 25 janvier sous son autorité une enquête préliminaire confiée à l'Office anticorruption de la police judiciaire (Oclciff).


Après avoir reçu un premier rapport de police, le procureur financier, Éliane Houlette, avait écarté le 16 février "en l'état" tout classement sans suite.


Les investigations portent sur les emplois occupés par Pénélope Fillon, l'épouse du candidat, comme attachée parlementaire de son mari et du suppléant de ce dernier pendant plus de quinze ans, pour un montant total de 680.380 euros nets, et comme salariée de la Revue des deux mondes, dont le propriétaire, l'homme d'affaires Marc Ladreit de Lacharrière, est un proche de l'ancien Premier ministre.


Autre sujet d'enquête, les emplois d'assistants parlementaires de deux enfants du couple, Charles et Marie Fillon, auprès de leur père quand ce dernier était sénateur de 2005 à 2007.




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