"Tout au long du siècle qui sépare ces événements, les grandes puissances ont régulièrement essayé d’agir en dépit des Palestiniens, les ignorant, parlant d’eux par-dessus leurs têtes, ou faisant comme s’ils n’existaient pas. Mais face aux lourds fardeaux qui les accablent, les Palestiniens continuent à faire preuve d’opiniâtreté dans leur capacité à résister aux tentatives faites pour les éliminer politiquement et les disperser aux quatre vents. De fait, plus de 120 ans après le premier congrès sioniste à Bâle et plus de 70 ans après la création d’Israël, le peuple palestinien, représenté ni à l’une ni à l’autre de ces occasions, était censé ne plus avoir aucune sorte de présence nationale. À leur place, il devait y avoir un État juif, non contesté par la société autochtone qu’il devait supplanter.
Et pourtant, aujourd’hui, avec toute sa puissance, ses armes nucléaires et son alliance avec les États-Unis, l’État juif est au moins autant contesté au niveau mondial qu’il l’a toujours été dans le passé. La résistance des Palestiniens, leur ténacité et leur contestation des ambitions d’Israël sont parmi les phénomènes les plus frappants de notre époque. "
Lire la suite de cet article de Rashid Khalidi, professeur d’Etudes arabes à la Columbia University aux États-Unis en date du 30 janvier dernier sur le site de l'Agence.
A lire aussi sur le site de l'Agence, cette analyse du musicien et blogueur Jonathan Ofir en date du 5 février dernier :
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