mardi 25 février 2020

Un beau poème de José LE MOIGNE, datant de 1976.




















Trop de souple folie à la pointe des doigts
de regards ahanant entre les peupliers 
trop de chevaux fourbus au col brisé des dunes 
de socs inversés à la charrue des jours 
trop d’esclaves affranchis frappant à petits rires 
le front inopportun des druides asservis 
trop de paroles enfin pliées entre les rides 
que laissent sur le sable les marées maléfiques




















José LE MOIGNE
1976

















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