Paula coud sans tapage. Sans déranger les heures des autres. Positive et proche à respirer, elle laisse son âme s'étendre. Prend le temps de dire ce que la philosophie et la théologie ne peuvent.
Pourtant elle est du 21 ieme et bosse à Loches (Indre et Loire), se fout des réseaux sociaux et du peintre Stefano Tonelli. Elle a ses mystères, ses commotions, ses labyrinthes dont elle s'échappe en s'inventant des ailes.
Je l'ai découverte un soir de Pandémie sur la Une après avoir avalé un énième repas sans vraiment y prendre part.
Sur quelques minutes j'ai aimé son travail, celui qui touche des milliers de femmes. Passant des heures à les habiller. Écartelée entre deux mondes, elle s'est aperçue que l'absolu est ailleurs
Taillant du 18 au 19éme siècles elle coud et recoud en dépit des aléas de l'histoire. C'est plus qu'il ne faut pour donner envie. Juste au-dessous de sa chambre.
Merci Paula de m'avoir extrait de ma solitude, du principe d'incertitude. Tes images serpentines m'ont donnée à voir une des manières d'appréhender le passé...
Dominique TEILLIER.
Le 26/01/2021.
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