A travers la fenêtre aux volets clos, il y a le ciel. Pense à la rivière, à ces cours d'eau où dorment les pierres de ton enfance. Retrouve le temple des feuillages, le goût d'un brin d'herbe sèche à tes lèvres. Débranche ce cordon ombilical. Ce refuge des illusions perdues. Il existe un monde, un pays profond.
Ne serait-ce qu'un battement d'ailes de
papillon
A faire vaciller les étoiles dans ta main.
Richard TAILLEFER
In On ne s'égare pas dans le sommeil des autres, Z4 éditions.
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