CONFINEMORT.
Les larmes coulent sans retenue
Sur son visage crispé de douleur
Son cœur saigne et sa frayeur
La laisse exsangue, souffle ténu
Le silence la ronge, c’est l’agonie
Perdue dans son antre, solitaire
Elle écoute les bruits, meurtrie
Ne pouvant que pleurer et se taire
Elle voudrait hurler sa peine
Mais qui pourrait l’entendre
Les souffrances la malmènent
Et elle ne peut qu’attendre
Le soleil se ternit dans ses yeux
Elle ne voit que les ténèbres
Son corps la brûle de mille feux
Déjà s’entend le chant funèbre
Elle sait que sa vie est finie
Tous sont confinés si loin
Elle part, seule en catimini
Nul n’en sera témoin.
Cary DEVILSEYES
20/12/2020
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