Le ciel te trouve rigolo de feu, de vent et d’eau.
Les nuages s’effritent comme des grains de sable.
La neige se suspend aux dalles du seigneur
de l’arbre couché sur les branchages.
Je suis accroupi sur les chevaux d’or.
Le feu brule, détruit et purifie les cendres
aussi légères que ma plume noire.
Sur les nuits du temps enlacé,
sur les palais de marbre chaud,
sur les griffes des sorciers emplumés,
sur les ruines guerrières des châteaux,
sur les crimes derrière les vitraux,
voici venir le temps de nous aimer.
Michel PRADES.
In Revue LIBELLE, numéro 325, novembre 2020.
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