Rien que pour leur amour de Vie,
leur épouvante de mourir
qui peut parfois les rendre fous,
dévorés de rêves cruels...
Rien que pour ce gouffre de peur
qu'ils sentent sous leurs pieds toujours
même si
ils n'en parlent pas
et s'ils s'échinent à l'oublier...
Rien que pour ce qu'ils savent et
préféreraient ne pas savoir
comme leurs frères animaux
qui craignent leur pensée, leur voix...
j'ai pitié de mes frères et sœurs
les Hommes (les appelle-t-on)
ces étranges êtres à part
toute "intelligence" dehors
comme une chute sans filet
et j'ai, bien sûr, pitié de moi.
Patricia Laranco.
28/12/2020.
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