De toi je m'approche.
Je viens te livrer ce désastre
cette agonie temporaire
qui traîne ses querelles muettes.
Nous reviendrons un jour
édifier dans ces marais.
Sur ces brebis sablonneuses ?
Bien sûr l'averse guette
cette lumière insinuante qui perce, malade ;
puis viennent les jours durs
qui ne m'arracheront pas une seule dent.
Au lieu de cela, oui, l'impuissance s'impose.
Les jours intimes sont à la pointe de nos antennes
qui ne décryptent aucun lien,
ni la moindre extravagance dans l'accent
dans le geste fortuit.
Au-delà de nos cadences fragiles
nos regards diffus s'épuisent
sans croiser celle-là, celle-là.
Chien de chien.
Jorge PALOMINOS.
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