L'écrit n'est pas la voix, c'est juste un bout de rêve, un truc qui fait tenir, qui empêche de flancher, un drôle de sentiment d'urgence.
Aujourd'hui je crie famine. Je ne suis plus un roi, je n'ai plus de trône. Je ne suis qu'un éditorialiste rural.
Je ne vis que par regards, par gestes, par des propos anodins. C'est ma seule vibration, mon soupçon de vie, l'équilibre d'une tragédie.
J'attends le déconfinement comme un enfant à qui on a promis le ciel. Le faste d'un cadeau, la pierre sur un sol ferme. Un miroir dans lequel chacun peu retrouver un peu de lui même.
Ne serait-ce qu'un peu. Une certaine errance, de délicieux élans retenus, des jours tout palpitants, des histoires telles qu'ont les aime.
Des clichés plein les bras, la rumeur des villes, des terrasses. Un bouillonnement mousseux avec des nuages au-dessus qui s'étirent vers le Sud.
Tout cela, et bien d'autres choses encore...
Dominique TEILLIER.
Le 27/04/2021.
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