vendredi 16 avril 2021

Un texte du poète français Serge-Mathurin THEBAULT, DÉBROUSSAILLER.

 

 

 

Tu vois pareillement les surfaces rondes ou plates. L’uniformité polit tes oreilles. Ta main répète sans cesse les mêmes gestes. Pointer est le seul verbe de tes doigts.

Tu confonds aimer et être vu. Tu ressembles à la société qui t’a vu naître, à celle d’aujourd’hui, de demain peut-être.

Qu'ai-je à éprouver de ce néant dont tu parles et dont tu es premier véhicule ?

Tout ment, même l’art quand il n’a pas quitte le projet social de sa représentation.

Tout s’agite dans la confus. Regrets et remords se confondent. Le dernier des zombis s’affirme vivant.

J’ai vu la camarde poser son aile sur mon épaule. Voulait-elle que je devinsse oiseau ? Il ne reste que des séquelles de son passage. Revenu, en état premier, celui de mortel, je griffonne ces lignes, pas pour être compris, encore moins adulé, mais pour débroussailler  le chemin de mes ronces.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Serge-Mathurin THEBAULT.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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