J'irais dormir à Helsinki, un jour de pluie et de froid. Le visage tourné sur le côté. Bien loin des avatars géographiques.
Obscure nostalgie, frêle esquif balloté par les vents. Avec la solitude pour compagne et le vacarme du monde comme bruit de fond.
Allongé sous les couvertures j'écrirais les premiers mots avec le sentiment de retrouver une vieille amie au cheveu long, blond et pâle.
Invoquant le ciel jusqu'à la vague. Un cri susceptible de se faire entendre. Ainsi mentent les hommes, comme une ultime invitation en forme d'adieu.
Mais rien de minable, ni d'ordinaire, de capable de tout effacer comme de se glisser dans le décor avec naturel, aussi allègre que triste, ce qui en fait toute la beauté...
Dominique TEILLIER
le 24/05/2021.
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