J'étais cheval
Mustang azuré à la venteuse crinière
Je trottais et trottais sans plus finir dans la steppe aride
Brides au vent
A mes nasaux,
La fournaise de l'air.
Sous mes sabots,
La terre noire, crépusculaire, déroulait sa houle et de poussière et de cailloux lisses et ronds.
Alezan nourri d'écume
J'étais l'enfant ainé du soleil déclinant
Frère vespéral de la clarté et du vent.
Nuit noire
Nuit d'écume
Ô nuit azurée, vaguement liquide,
Diluant le jour pour que la noyade me soit promesse.
Ô vous mes frères qui hennissez dans la steppe
Souvenez-vous de l'ultime cavalcade.
Hicham BENCHRIF OUADGHIRI ,
Casablanca, le 20/10/2012.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire