Nous décryptons les ressorts du greenwashing du géant pétrolier.
Bonjour,
Alors que se déroule aujourd’hui l’Assemblée générale de Total, nous décryptons les (nombreux) ressorts du greenwashing du géant pétrolier. Dernière opération de greenwashing en date : Total a très récemment annoncé sa volonté de changer de nom pour devenir Total Energies et ainsi convaincre de son action pour le climat. Pourtant, derrière les belles paroles et les opérations de communication pour verdir son image, c’est bien sur les énergies fossiles que le groupe continue de miser.
Ainsi, notre nouvelle étude révèle qu’à l’horizon 2030, Total produira deux fois plus d’énergies fossiles que ce qui est prévu par le GIEC.
Alors que nous révélions en mars 2021 que la trajectoire climatique actuelle de Total nous emmène vers un monde à +4,5°C, ces chiffres démontrent une nouvelle fois que la stratégie du groupe est totalement incompatible avec l’Accord de Paris, qui prévoit de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C d’ici la fin du siècle.
Pourtant, Total multiplie les communications autour de sa stratégie climat ! Mais encore aujourd’hui, l’écart entre les paroles et les actes est considérable. Si Total déclare par exemple vouloir devenir un acteur majeur de l’électricité verte, la réalité est toute autre : à ce jour, pour 1 unité d’électricité produite à partir de renouvelables, Total produit 447 unités d’hydrocarbures. En 2018, Total n’avait investi que 271 millions d’euros dans ses projets renouvelables, soit 1,9% de ses investissements bruts totaux.
Total en est la preuve : face à l’urgence climatique et sociale, les engagements volontaires ne suffisent pas. Il faut fixer des obligations aux grandes entreprises, autant au niveau national qu’européen.
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Solidairement,
Elise Naccarato.
Responsable de la Campagne Climat et Sécurité alimentaire.
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