Les rivières esseulées dans leur course
Et en proie à une profonde tristesse
Cherchent toujours compagnie.
C'est pourquoi elles aiment se jeter
Dans les bras d'une consœur
On ne peut plus hospitalière.
Leur malheur au final,
C'est qu'elles se font finalement
Engloutir tête baissée
Dans les bras de l'ogre océan
Qui leur donne le coup de grâce.
Jean SAINT-VIL
le 18 mai 2021.
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