L’amour coule dans mes veines.
Au plus large du temps, pour dire hier, aujourd’hui et demain, afin de préfacer ces sillons d’ombres et de lumière qui nous désignent, toi et moi, je me risque à ces quelques vers.
Quand s’atténue le chant du « je », la solitude n’est plus, et les mots s’échinent dans ce parchemin du « nous », afin que vos yeux emmurent la parole ranimée de deux cœurs s’aimant sans entraves, hors des carnages du manque et du chagrin.
Désormais, tout exil est hors de portée.
Tu es là, et je ne suis plus seul.
Gillian GENEVIÈVE.
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