Fenêtre sur...
C'est tout ce qui évoque les planches et le décor, le moral des ménages, le culte des apparences, l'épaisseur de l'atmosphère.
Et tous ces mots qu'il faut aller chercher au détour d'une page, aux lèvres d'une mère.
Quand le soleil brûle et égare.
Et fait s'échouer les bonheurs inassouvis, les amours réfrénés, les désespoirs modestes.
La beauté et le bonheur sont une guerre, l'ombre de leurs peurs, dans un monde de harcèlement sans concession des diktats, des névroses de notre société. Il faut être heureux et beau à tout prix.
Laisser mourir les corps sur le sable brûlant à hautes doses dans un exil lumineux où s'exposent aussi les enfants perdus, vérifiant de temps en temps autour d'eux que le monde est toujours là.
Quand Juillet sonne, quand le temps perd son nom, je m'abandonne dans les zones laissées en blanc, provisoirement à l'écart, pas plus qu'un point de vue surplombant la mer oublieuse...
Dominique TEILLIER,
le 18/06/2021.
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