SOIS.
Mets ton épaule dans l’arbre, tu verras qu’avec le vent, elle portera plus loin le javelot de ton émotion.
Ne quitte pas l’équilibre de la branche. Enracine tes jambes pour qu’elles fassent unité avec elle.
Puis, ainsi, posté, cherches en ta cervelle bâillonnée l’apesanteur.
Ne sois pas pressé ! Chaque effort réclame son poids d’attente. Ne regardes pas vers le sol où tu t’écraseras, ni vers le ciel où tu t’étourdiras.
Sois toi, infiniment toi, sans que rien ne puisse te retenir, sans que rien ne t’oblige à te détruire.
Serge-Mathurin THEBAULT.
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