La souffrance est un mérite de l'être. J'entends par souffrance la possibilité d'un espoir rêvé. Par possibilité le passage de l'être à la vie. Et par espoir le souvenir d'un mouvement de nivellement (ou de prolongement). Ne mérite le statut d'être que l'abeille qui aménage sa ruche dans une grotte. Ce n'est pas l'espoir qu'il faut cultiver ou conserver mais son souvenir. Car rêver c'est se souvenir qu'on est. Ce n'est pas ce en quoi on espère qui fait la beauté des rêves, mais la beauté de nos rêves qui fonde notre espérance. Et donc le souvenir. Un peu comme le sel à la sauce, le souvenir est le piment de nos rêves. Un monde sans souvenir est un monde sans espoir.
Cebastien ARISSOUN.
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