Le mythe de la coexistence en Israël.

" La vérité est que les citoyens palestiniens d’Israël et la majorité juive du pays n’ont jamais coexisté. Nous, Palestiniens vivant en Israël, « sous-existons », vivant sous un système de discrimination et de racisme avec des lois qui consacrent notre statut de seconde classe et des politiques qui garantissent que nous ne sommes jamais égaux.

Ce n’est pas un hasard, mais un choix délibéré. La violence contre les Palestiniens en Israël, avec le soutien de l’État israélien, à laquelle nous avons assisté ces dernières semaines, était prévisible.

Les citoyens palestiniens représentent environ 20 % de la population d’Israël. Nous sommes ceux qui ont survécu à la « nakba », le nettoyage ethnique de la Palestine en 1948, lorsque plus de 75 % de la population palestinienne a été expulsée de chez elle pour faire place aux immigrants juifs lors de la fondation d’Israël."

Lire la suite de cet analyse de l'avocate d'origine palestinienne Diana Buttu initialement publiée dans le New York Times sur le site de l'Agence.

A lire aussi sur le site de l'Agence, cet article du journaliste Rami Younis en date du 31 mai dernier :

" Ne pleurez pas une coexistence qui n’a jamais existé"

Et toujours sur ce sujet, cet article en date du 6 juin dernier :

La plus grande répression israélienne contre les citoyens palestiniens depuis des décennies

Renaissance de « l’économie de la Palestine ».

"À l’avenir, toute stratégie visant à pousser le développement économique à renforcer sa position dans une lutte pour la libération nationale et pour briser le système de dépendance cœur-périphérie doit inclure cet atout inexploité de « l’économie arabe » en Israël. Des impératifs politiques et le politiquement correct peuvent bien continuer à dicter les contours d’une hypothétique économie, pour un État palestinien inaccessible en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

Quoi qu’il en soit, la réalité de « l’économie arabe » de la Palestine de 1948, endurante mais ébranlée, et l’expérience du rétablissement, depuis lors, de liens palestiniens politiques, sociaux et économiques en dépit des frontières, de la diaspora et des statuts différents, dictent ensemble une autre histoire. "

Lire la suite de cet article de l'économiste et analyste Raja Khalidi sur le site de l'Agence.

A lire aussi sur le site de l'Agence, une semaine organisée en ce moment jusqu'au 12 juin :

Palestine – Une semaine économique nationale : pourquoi ?

Des manifestants au Port d’Oakland déclarent victoire dans le boycott d’un cargo israélien.

« Notre objectif aujourd’hui est de montrer à la ville d’Oakland que nous ne voulons pas qu’elle fasse des affaires avec l’apartheid israélien et permette à son argent d’entrer dans notre ville », a déclaré par téléphone Wassim Hage, porte-parole du groupe. « Cela fait partie d’un mouvement international de piquets de grève dans les villes portuaires du monde entier qui se déroulera au cours des prochaines semaines. »

Lire la suite sur le site de la Campagne BDS France.

Musiciens pour la Palestine.

« En tant que musiciens, nous ne pouvons pas rester silencieux. Aujourd'hui, il est essentiel que nous soyons aux côtés de la Palestine ». Plus de 600 artistes musicaux de renommée internationale - dont Roger Waters, Patti Smith, Cypress Hill, Keny Arkana, Asian dub foundation, Titi Robin, Serj Tonkian, Mouss et Hakim - appellent à soutenir « le peuple palestinien et son droit à la souveraineté et à la liberté. ».

Lire cette puissante tribune de 600 musicien.ne.s pour la Palestine sur le site de Médiapart.