Malheureusement, la situation en Afghanistan reste préoccupante. Lors de sa mission sur place il y a quelques semaines, Filippo Grandi, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, en faisait un état des lieux : « Nous parlons avec des personnes qui ne savent pas ce qu’elles vont manger pour leur prochain repas ; des femmes cheffes de famille inquiètes pour la santé et le bien-être de leurs enfants ; des mères et des pères qui cherchent désespérément à subvenir aux besoins de leurs familles. (…) Les besoins [restent] considérables. » Aujourd’hui encore, quelque 3,4 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur du pays en raison du conflit. Près de 24,4 millions de personnes, à savoir plus de la moitié de la population afghane, ont besoin d’une aide humanitaire d’urgence. « Le système de santé connaît de graves pénuries dans un contexte de crise liée au Covid-19 et à une épidémie de rougeole. Le personnel des services essentiels tels que les écoles et les hôpitaux est sans salaire, tandis que la crise des liquidités et la hausse globale des coûts des produits alimentaires et de l’énergie ont un effet dévastateur. » Les conséquences d’un financement tardif ou insuffisant seront réelles, a déclaré le Haut Commissaire. N’oublions pas la crise en Afghanistan. Ensemble, continuons à venir en aide aux populations afghanes vulnérables. |
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