A l'ouest
la forêt tend la joue
au vent qui la caresse
rien ne bouge
sinon l'infime tremblement
d'un loriot dans les branches
et moi
plus vagabond que pèlerin
bien que sachant que ma tracée
ne s'imprimera pas
je glisse entre les fûts
vers l'ouest
où les menhirs s'érodent
plus vite que la pluie.
José LE MOIGNE
24 avril 2017.
(Illustration : gouache sur papier Canson de Patricia Laranco).
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