A Patrick Lipski.
Tu seras toujours là. J’attendrai en vain ton retour
qui ne viendra pas. Les armes se tairont. Demain naîtra un jour nouveau.
Maintenant mon sac est léger. J’emporte avec-moi ton visage qui jamais ne
s’efface. Je vous ai tant aimé, Ô Lili, Ô Marlène, Ô ma mère, toi la belle
polonaise, trop tôt disparue.
« We will
create a world for two ».
Je me souviens de cette loge des Folies Bergères où
gamin pas plus haut que trois pommes, je gambadais au milieu des filles
magiques au corps nu et toi tu dansais, dansais sur
la scène de la rue Richer.
La vieille lanterne s’allume encore et m’accompagne
par tous les chemins de galère. Le mur qui nous séparait les uns des autres est
tombé. Dans le brouhaha de Berlin s’élève un impossible rêve.
De jeunes gens défilent tout le long d'un immense «
Carnaval des Cultures » Underground. Entends-tu, cette musique Pop/Techno
parade et cette folle clameur des marteaux piqueurs, bramer un air fragile en
liberté.
« Notre part
de nuit nous égare parfois. »
La mémoire n’est pas qu’un détail.
La mémoire n’est pas qu’un détail.
Richard TAILLEFER.
Texte inédit.
Septembre 2018
Merci Patricia
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