Lorsqu’on a
dépouillé toute l’histoire apparaissent les fils d’une trame ténue ; celle,
légère, des ombres.
D’un moment à l’autre, elles passent sur fond de paysage perdu.
D’un moment à l’autre, elles passent sur fond de paysage perdu.
Une mer de
tonnerre, une échancrure sur un plateau, les eaux sombres d’une rivière.
Une nostalgie habitée où, déclassés, fantômes et ignorants errent à tâtons, misérablement.
Une nostalgie habitée où, déclassés, fantômes et ignorants errent à tâtons, misérablement.
Brumes
fragiles, traces ironiques, jouets mélancoliques.
Irrévérencieux ou désespérés, selon la lumière des heures.
Irrévérencieux ou désespérés, selon la lumière des heures.
Et toujours
invoquant la voix de poésie qui exorcise les horizons de désespoir.
Edith BERTHUIT.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire