mercredi 26 septembre 2018

Un beau texte d'Edith BERTHUIT (France).



Lorsqu’on a dépouillé toute l’histoire apparaissent les fils d’une trame ténue ; celle, légère, des ombres. 
D’un moment à l’autre, elles passent sur fond de paysage perdu.

Une mer de tonnerre, une échancrure sur un plateau, les eaux sombres d’une rivière. 
Une nostalgie habitée où, déclassés, fantômes et ignorants errent à tâtons, misérablement.

Brumes fragiles, traces ironiques, jouets mélancoliques.
Irrévérencieux ou désespérés, selon la lumière des heures.

Et toujours invoquant la voix de poésie qui exorcise les horizons de désespoir.













Edith BERTHUIT.






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