Le soir, lorsque je
m’enferme dans ma chambre, et
lorsqu’ensuite je m’enferme au tréfonds de moi-même, à l’abri de cette chambre, je ne trouve au fond de moi-même, pour ultime vérité de ma propre personne – et de toute personne dans l’absolu – qu’une absurde pendule, qu’une horloge hors-temps et hors-espace qui répète interminablement la syllabe : " moi, moi, moi… " Pouls creux de l’existence. Et tout ce qui est autour de cette oscillation irraisonnée n’est que pelure et fatuité : valeur de soi-même, valeur pour les autres, aspect (intérieur ou extérieur), vie quotidienne ou intellectuelle, famille, patrie, existence, soi-même… tout cela n’a aucun sens. Seul un pouls insensé existe, une sorte de pendule irréelle qui résonne gratuitement dans le silence du néant le plus noir et le plus absorbant. Le moi n’est qu’une syllabe et rien de plus – et c’est autour de cette viduité que s’érige, comme un rempart de vapeur, l’édifice de la pensée et de l’action humaines.
lorsqu’ensuite je m’enferme au tréfonds de moi-même, à l’abri de cette chambre, je ne trouve au fond de moi-même, pour ultime vérité de ma propre personne – et de toute personne dans l’absolu – qu’une absurde pendule, qu’une horloge hors-temps et hors-espace qui répète interminablement la syllabe : " moi, moi, moi… " Pouls creux de l’existence. Et tout ce qui est autour de cette oscillation irraisonnée n’est que pelure et fatuité : valeur de soi-même, valeur pour les autres, aspect (intérieur ou extérieur), vie quotidienne ou intellectuelle, famille, patrie, existence, soi-même… tout cela n’a aucun sens. Seul un pouls insensé existe, une sorte de pendule irréelle qui résonne gratuitement dans le silence du néant le plus noir et le plus absorbant. Le moi n’est qu’une syllabe et rien de plus – et c’est autour de cette viduité que s’érige, comme un rempart de vapeur, l’édifice de la pensée et de l’action humaines.
Hicham OUADGHIRI.
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