La poésie, ce n'est pas aligner des mots, harmoniser des sons, rythmer
des vocables. Non. La poésie, c'est déchiqueter les mots, essorer les sons,
ébranler l'assise racinale du monde. La poésie, c'est détruire le donné,
chercher la faim dans la moelle de la satiété. La poésie ne fait pas, Monsieur,
elle défait.
C'est aussi le constat de l'illusion des origines occultes : nous existons dans le déjà existant... savoir n'est que dé-couvrir, dé-voiler. Il est "apocalyptique" (au sens grec du mot "Apokalupto"). "Poeisis" est puissance, potentialité pure. Elle n'est pas "acte" mais tendance à..., "à-acte". Une puissance dans l'impuissance, une potentialité dans l'impossibilité. "Dichtung" cherche toujours le "fiat", le verbe démiurgique dans la manipulation des signes du langage. Plus recherche d'essence que de sens.
C'est aussi le constat de l'illusion des origines occultes : nous existons dans le déjà existant... savoir n'est que dé-couvrir, dé-voiler. Il est "apocalyptique" (au sens grec du mot "Apokalupto"). "Poeisis" est puissance, potentialité pure. Elle n'est pas "acte" mais tendance à..., "à-acte". Une puissance dans l'impuissance, une potentialité dans l'impossibilité. "Dichtung" cherche toujours le "fiat", le verbe démiurgique dans la manipulation des signes du langage. Plus recherche d'essence que de sens.
Hicham OUADGHIRI.
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