Le soleil blond est
plein d’ailes et d’ombres d’ailes
qui déploient leurs
éclairs pareils à des clins d’œil,
qui fendent l’air et
clignotent entre deux toits,
entre deux
diagonales de lumière crue
cependant que la
brise emporte les parfums
et que le ciel me
fixe de son bleu caillé
à nouveau vierge de
toute trace d’avion.
Des notes de piano s’échappent,
quelque part
et mon regard
contemplatif, à présent
flotte;
le vent me berce
issu des fenêtres qui béent,
sa légèreté me
déleste des tensions
qu’elles viennent de
mon esprit ou de mon corps
et mon attention
dans ses méandres
se perd
et devient floue
comme la substance
des rêves.
Texte (écrit à Paris le 22/04/2020, à 11h 25)
et photographie : Patricia Laranco.
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