"La pandémie du coronavirus est une opportunité inappréciable pour les gouvernements et les entreprises d’espionnage pour étendre leur portée jusque dans la vie des gens.
Les autorités de santé publique disent qu’un repérage des contacts efficace sera essentiel pour mettre fin à de longs confinements et mettre rapidement un arrêt à de nouveaux rebonds du virus, au moins jusqu’à ce qu’un vaccin soit développé.
Cela signifie que les technologies de surveillance qui promettent de rapidement identifier quiconque est exposé au virus peuvent certainement trouver un marché mondial. Le danger, c’est que ce genre de surveillance intrusive devienne permanente.
Une entreprise qui cherche à tirer parti de cette opportunité, c’est le célèbre NSO Group.
C’est la société qui produit le logiciel malveillant appelé Pegasus qu’on peut subrepticement insérer dans le téléphone portable d’une cible.
On peut alors l’utiliser pour exfiltrer vers ceux qui espionnent presque toute information privée, y compris les enregistrements, captures d’écran, mots de passe et adresses mail et le texte des messages.
L’industrie technologique tant vantée d’Israël a des liens profond avec l’appareil militaire et d’espionnage du pays, qui utilise les Palestiniens sous occupation armée comme d’involontaires cobayes pour des systèmes qui sont maintenant mis en vente pour d’autres pays.
Et on découvre maintenant que les gouvernements européens sont prêts à profiter du fruit de cette structure abusive et oppressive, sous prétexte de combattre la pandémie."
A lire la suite de cet article du journaliste Ali Abunimah d'Electronic Intifada en date du 13 avril dernier sur le site de l'Agence.
A lire aussi sur ce sujet, cette interview récente d'Eyal Weizman par la journaliste Rosa Schwartzburg :
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