Mon amour, je ne ruse plus contre la nuit car tu es mon rêve familier fait chair ; je ne ruse plus contre le jour car tu es mon insondable énigme et je ne veux plus que toi à mes côtés.
Hier, dans tes bras, j’ai éteint le feu des peurs aux lisières de nos vies pour renaître des saccages du temps dans l’âpreté de nos fièvres, de nos baisers et de l’amour.
Et je ne retiens, de l’heure dernière, qu’une certitude : touchée de lumière, tu m’as rendu hostile à la solitude et, dans un grand vertige salutaire, je ne cesse de t’aimer.
Et en vérité, en ce monde, je n’ai désormais nul besoin de voyages car tu m’habites ; en vérité, je découvre à chaque instant, jusqu’à l’ultime transparence, que tu es ma vie.
Gillian GENEVIÈVE.
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