samedi 8 mai 2021

Une élégie de Edith BERTHUIT, déchirante...

 

 

 

Je te l’avoue, mon stylo sans repos sanglote

Chagrin des découvertes, chagrin des questions

Lampe embaumée d’une mémoire qui grelotte

Pluie de larmes à l’aube l’âme décomposée

Printemps fané d’angoisses et de regrets

Tristesse d’ardoise sans odeur

Beauté des images qui s’enfuient

Ennui d’un cœur qui s’effeuille

Je suis seule dans le miroir dévoreur de rêve

Et seul le vent se recueille entre mes bras

Il faudrait d’un coup d’éponge effacer ton nom

Et les souvenirs troubles et brillants des songes

Au mot fini s’enchaîner sans soupirer

Quand tout s’en va, le soleil, les fleurs et la rosée

Rien ne sert de rester regarder l’encre s’écouler

Il faut partir aussi avec la nuit.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Edith BERTHUIT,

mai 2017.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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