Je te l’avoue, mon stylo sans repos sanglote
Chagrin des découvertes, chagrin des questions
Lampe embaumée d’une mémoire qui grelotte
Pluie de larmes à l’aube l’âme décomposée
Printemps fané d’angoisses et de regrets
Tristesse d’ardoise sans odeur
Beauté des images qui s’enfuient
Ennui d’un cœur qui s’effeuille
Je suis seule dans le miroir dévoreur de rêve
Et seul le vent se recueille entre mes bras
Il faudrait d’un coup d’éponge effacer ton nom
Et les souvenirs troubles et brillants des songes
Au mot fini s’enchaîner sans soupirer
Quand tout s’en va, le soleil, les fleurs et la rosée
Rien ne sert de rester regarder l’encre s’écouler
Il faut partir aussi avec la nuit.
Edith BERTHUIT,
mai 2017.
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