Tu demeures encore dans l'endroit brouillé, chargé de bonheurs, de malheurs,
Chargé de fruits frais, de fruits troués par la mélancolie.
Quelques vers mangent les chairs pourries.
Tu sais, ils témoignent d’une autre vie !
Tu es impatient de lever nos verres au jour doré,
Ce jour-là, le soleil sera une mangue sucrée.
Il ne fera pas chaud, on sera tous blonds !
Parfois moches, mais on rompra le pain malheureux, gonflé d'amitié.
Les mauvaises nouvelles sont des petits oiseaux, ils arrêtent de piailler quand on leur donne des graines.
Les mauvaises nouvelles sont libres comme les oiseaux.
Elles volent très haut et contemplent les hommes sans s'approcher trop d'eux.
Zohra MRIMI.
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