J’ai arrêté ce geste très simple de tendre les bras vers lui
Puisque c’est fini, puisque nous a implosé, j’ai arrêté.
J’ai arrêté de ne rien faire, l’œil vide et l’esprit nauséeux
J’ai arrêté de lui offrir la première place en moi
J’arrêterai de regarder cet amour abandonné, cet espoir éteint.
J’arrêterai de croire qu’il est peut-être encore en état de marche.
Je ne m’essaierai plus à le faire fonctionner encore
J’arrêterai d’être inattentive à moi, je prendrai des bains.
Au soleil d’été, je réapprendrai la plénitude du corps
Je m’allongerai sur le dos et je sourirai lentement.
Edith BERTHUIT,
mai 2017.
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