UN VRAI POÈME N’ASSÈCHE L'EAU DES FONTAINES.
Il te faut la constance en ses remparts souverains
Il te faut la patience en gare où tu regardes
Avec ce jugement sans conscience bâtarde
Ce grand bien en aimants de tout travail d'airain
Tu passes ce blanc voile où craque ton Paris
Impressions sans étoile où tu conquiers lumière
Pour source de poème en prise sur la pierre
En course où tu aimes qu'elle ne soit tarie
Le temps de ressaisir qui brille en airs si frais
Sans plus te départir de Paris qui te grise
Si l'orage guette sans que tu n'y aies prise
Que ta rage démette ample galimafrée
Du désordre en choses ton chant sera vainqueur
Tu casseras nécrose et il sera à l'heure
Tu garderas la rose et y mettra ton cœur
Pour qu'aucune cause ne t'apporte malheur
Poème : vigueur d'âme – entretient un jardin
Sème rigueurs en trame où tout art se recherche
Fine géométrie pour canaux qui ne sèchent
Où fleurs jamais flétries y appellent mutins
Proche près du lointain : belles navigations
Dans le grain qui atteint l'océan de la ville
Ne rendent pas aux fers mains en plein dans le mille
Les prennent et serrent grain avec attention
Et c'est notre pays – c'est bien notre Paris
Où tant d'exils haïs ont perdu leur brillance
Alors qu'en leur saillie – ils furent bien guéris :
Paris et ce pays où tient leur vie d'absence
Si tempête en Paris allume la raison
Brut argent en paris dits garder leur distance
Qui en est égaré au fermé horizon
En viendra à errer : faux Paris sans présence
O Jeunesse ! N'oublie qu'en nouvelle tempête
C'est bassesse qui plie avec si p'tites têtes
Ouvres-toi à l'avenir de Toutes les Fontaines
Que prince veut tarir pour nous poser ses chaînes.
Alain MINOD.
A Paris le 06-07-2021.
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