J’ai pour me montrer
un écart de page blanche.
J’ai pour m’entourer
deux points de suspension.
Ma vie se trouve
quelquefois coupée en deux.
Crie, mais crie donc.
Me baigner au soleil
un orage pour réveil.
J’écoute chanter la cigale, la fourmi.
Je file l’idée en détective privé.
Écrire ce que je chante.
Michel PRADES.
In revue poétique mensuelle Libelle, juin 2021, N° 332.
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