Cette barque !
Désamarre-la de ta pensée
Pour éviter que son sillage n’y chavire,
De peur qu'elle n’en vienne à s'y égarer
Jusqu’au naufrage de ses propres songes épars
Doux pétales parfumés par ses souvenirs,
Par l’odeur de ces pluies fines autant que magiques.
*
Ne vois-tu pas
Qu'on l’a privée de ses racines ?
Tu les lui as arrachées sans ménagement,
Je t’en supplie,
T’en conjure, rends-lui ses droits,
Permets-lui de recouvrer sa liberté
Afin qu’à moi qui l’aime tant
Elle revienne !
RANDRIANARIVELO Rufin.
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