Le soleil lance
Ses rayons verts
Sur les prairies
L'herbe dissimule
La liesse des insectes
Qui célèbrent le jour
Tu voudrais entrer
Dans leur ronde silencieuse
Mais tes pas sont trop pesants
Alors tu t'allonges
Sur l'ombre de ton corps
Et les observes à distance
Soudain pensif et désarmé
Le monde ne t'appartient plus
Tu n'es qu'un songe
Dans la mémoire du temps
Qui rêve que quelqu'un rêve
Peut être encore à lui.
François TEYSSANDIER.
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