Le 22 mai dernier, Yaya Karamoko, jeune ivoirien de 28 ans, a perdu la vie en tentant de traverser le fleuve frontière de la Bidassoa, pour rejoindre la France depuis la ville d’Irun, en Espagne.
À mesure que les dispositifs de contrôle et de surveillance se déploient, le nombre de personnes migrantes mortes ou disparues aux frontières ne cesse d’augmenter. L’approche sécuritaire qui prévaut accroît les risques sur les routes de l’exil sans pour autant empêcher les mobilités ni protéger réellement les droits des personnes.
À Calais, à Menton ou encore à Hendaye, le durcissement de la règlementation et le renforcement des dispositifs de contrôles ont pour conséquences de faire prendre plus de risques aux personnes exilées, risques parfois mortels, pour tenter de traverser les frontières.
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