Ils ont quitté le pays natal depuis longtemps, l’un pour fuir la misère, l’autre parce que «Papa Franco» n’aimait pas les républicains. Pour ces raisons, il goûta aux geôles du dictateur.
Matériellement, le premier a réussi. Il s’est même acheté une villa au pays. Le second a vécu uniquement de la force de ses bras. Il professe une anarchie. Elle lui a fait renoncer à toute possession.
Le battage médiatique a mis l’insécurité au centre des débats.
«Sous Franco, tu pouvais partir trois jours sans fermer à clefs ta maison. Tu la retrouvais pareille à ton retour».
«Exact, opine l’autre, puisqu’ il n’y avait rien à voler, ni à manger d’ailleurs».
Serge-Mathurin THEBAULT.
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