La Fédération Nationale G.A.M.S. (Groupe pour l'Abolition des Mutilations Sexuelles, des Mariages Forcés et autres pratiques traditionnelles néfastes à la santé des femmes et des enfants) est une association laïque et apolitique. Elle a été créée en 1982.
Car aujourd’hui 200 millions de femmes dans le monde ont été victimes de mutilations sexuelles féminines. Pour mémoire, sil s’agit de couper à vif une partie du sexe de la femme et notamment une partie de son clitoris. Cela peut arriver quelques jours après la naissance, durant l’enfance, à l’adolescence et même lors de la vie d’adulte. Cette pratique séculaire existe au moins depuis le 6ème siècle avant JC. Elle entraîne de nombreuses complications médicales, psychologiques et sexologiques. Mais si on ne devait en retenir qu'une seule, c’est la mort. Mort par hémorragie au moment de l’acte, mort lors de la mise au monde de son premier enfant, etc...
Elles sont pratiquées sur 4 continents sur 5. Et la majorité des femmes excisées à ce jour vivent en Asie (Indonésie, Inde, Thaïlande, Sri-Lanka, etc.). Pourtant, pour l’opinion générale, elle est majoritaire sur le continent Africain (au Sud du Sahara, d’Ouest en Est) et en partie au Moyen-Orient.
Ce 1er février, l’UNICEF annoncé que malgré la diminution importante de cette pratique depuis 3 décennies, grâce au travail de toutes et de tous, à commencer par les premières intéressées, nous risquons les 2 prochaines décennies d’avoir deux millions de nouveaux cas, à travers le monde, en raison notamment du COVID.
A l’occasion de la 19ème journée internationale « Tolérance Zéro aux Mutilations Sexuelles Féminines », du 6 février 2022, cela sera la 1ère Bougie des 40 ans du GAMS. (1982-2022) ; donc nous en profiterons pour mettre en lumière « les Pionnières », les nombreuses survivantes des mutilations sexuelles féminines, qui depuis toutes ces années luttent, mais également des inédits, notre histoire actuelle et future, sur les réseaux sociaux.
L’objet de ce Manifeste est de vous sensibiliser à la situation des femmes, parfois des hommes, qui quittent coûte que coûte, parfois au péril de leur vie quitte leur pays de naissance, pour rejoindre la France, afin de bénéficier de l’asile politique pour que leur fille ne soit pas des « écorchées vives ». Jurisprudence à laquelle nous avons largement contribué, en 2001. A ce jour, au moins 7 000 mineures sont protégées, et c’est une fierté !
Mais, la loi ne permet pas à ses familles de réunir tous leurs enfants, parfois restés au « pays ». Ce qui est un vrai déchirement ! Donc vous demandons votre soutien pour porter notre plaidoyer pour que ces familles ne soient plus écartelées !
Car, en raison de différentes lois et d’un règlement administratif complexe, comme parents, mère, vous êtes partagés par la joie d’avoir protégé une ou plusieurs de vos filles, mais qu’en est-il des enfants restés à l’étranger…
Donnons de la voix pour ces familles « héroïnes de la vraie vie » qui ont tout fait pour protéger leurs enfants en France puissent enfin être unies avec ceux restés en arrière, là-bas.
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