Jeudi trois février, le soleil est absent et tout espoir d’amour et de lumière semble être banni du ciel et du paysage ; tout est si calme, et le jour paraît résigné à la grisaille et aux larmes.
Mais le vent, désormais apaisé, n’assiège plus le cœur des hommes et le cyclone a laissé nu le levant teigneux.
J’ouvre les yeux, mon cœur bat et je sens la vie qui se démène en moi quand je t’aperçois au loin, comme une balafre à la mélancolie.
Décidément
À l’ombre des sens
Il ne faut pas s’absenter
Il s’agit de rester
Au cœur du vivant
La brume finit toujours
Par se rétracter
Et le soleil ne reste jamais longtemps en exil
Il suffit d’aimer.
Gillian GENEVIÈVE.
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