Quand les passés reviennent
Au fond de ma mémoire
Et que ce ne sont plus
Rien que des cendres crues
Qui conservent en leur sein
Les fleurs non dévorées
Encore par l’oubli,
Les poussières ailées
Qui se sont envolées
Partout vont s'entasser
Sur le fleuve de sang.
C’est là qu’elles entourent,
C’est là qu’elles clôturent
La ville de nos rêves
Créée par les beaux mots
Au bout de toute plume
Oui, au bout de la mienne.
RANDRIANARIVELO Rufin.
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