C'est un tableau.
Il devait contenir deux êtres,
On ne voit que de la peinture.
Ah, elle est belle !
Avec ses couleurs peut-être ?
Non.
On s'imagine des djinns, des fées,
Peut-être
Des cœurs ouverts à la vie bannie,
Celle que les malheureux appellent
Pauvreté.
Deux corbeaux,
Deux tourterelles :
Ils habillent le ciel.
Et là-bas,
Là bas, ils sont deux
Sans les ailes;
Elle vole parmi cinquante deux automnes;
Il s'émerveille.
Zohra MRIMI.
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