Parfois la douleur efface les mots
En résonance de feu dans les épaules
Alors la mort vibre en toi
Petite brise destructrice
Rongeuse de lumière
Ça fouaille dedans
Ça sourit dehors
Ça n’est rien
Ou plus rien
Parce que ça ne pense plus
Ça souffre
Confusément vide
Juste plein d’ouille
Et de aïe
Qui se taisent
Ça occupe tout
Les aïe
Et les ouille
Même la pensée
Même le désir
Ça anéantit tout
Et tu continues
À sourire.
Edith BERTHUIT.
Avril 2017.
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