Il est 9 h 50 dehors, il fait beau ; chez-moi, il fait un peu froid.
La valise est ouverte, j’y découpe ma silhouette, car les lointains sont bleus. Je n’attends plus que le jeu des vagues. Coule déjà le sable dans les lits que la mer a creusés. Là où les galets s'enroulent et jouent dans les remous. Quand ils s’érigent en barrage et brisent l’ordonnance des rives. Je guette un sursaut de sable et l’effort de mon corps au courant. C’est une façon d’attendre, assis dans le salon. De parler avec l’écume. Me rappeler les vagues. Graver sur le sable quelques mots transis…
La valise est ouverte, j’y découpe ma silhouette !...
Dominique TEILLIER.
09/05/2022.
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