TE DIRE MERCI,
rire de tes colères
quand d'une main je piétine
ton maternel amour.
Ne pouvoir te regarder en face
quand de tes yeux coulent
les douceurs de ton âme blessée.
Et savoir qu'en chacune de tes colères
s'invite un nouvel amour,
plus profond
qu'aucun de mes désirs
n'arriverait à solder !
Ainsi mes caprices pour toi,
Toi ma mère
ne sont que compliments d'âme.
Toute souriante, tu étais là
à les essuyer un à un.
Tes mains caressantes
sur mes vieux jours
puis mes jeunes nuits
ne font que peaufiner la vie,
la mienne,
celle que Dieu te confia.
Tes mains de délivrance,
tes mains puissances,
tes mains de femme !
Je sais envers toi mon devoir,
celui de t'aimer infiniment...
Bonne fête des mères
à toi qui me sais enfant,
ton enfant !
Cebastien ARISSOUN.
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