Et cette nuit transie de froid intense
Répand ses efforts
Approvisionnant ainsi
Le futur invisible
Et invincible,
Régénérant ainsi
Aussi
L'unique pouvoir sans pareils
A travers la course folle de joie
Du germe de progéniture.
Tant de jours
Et tant de nuits
Passent inaperçus comme l'ombre…
De laquelle émerge soudain
L’aridité de ta vieillesse.
Et pourtant tu as soulevé
La poussière provocatrice
Pour ressusciter l’avenir
En une version plus mûrie
Qui prospérera dans le champ
D’étoiles aux rayonnantes tiges,
Aux innombrables et fins bras.
Une fois passée cette nuit,
Près de l'aube
Tes jours restants
Seront le soleil de mes maux.
Je les porterai dans mes bras
Pour les empêcher de verser,
De dégringoler au ravin
Où l’œil du passé se tapit.
RANDRIANARIVELO Rufin.
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