L’aube de mai, tellement discrète et ténue,
presque équilibriste, ne tenant qu’à un fil
avec sa lune pâle et en apesanteur,
à peine crayonnée dans l’esquisse de bleu,
dans cette inconsistance au silence sacré ;
l’aube de mai, cet a-minima en suspens
quand l’air n’est rien de plus
qu’une touche de talc friable qui n’admet que les multiples cris
des oiseaux appelant,
saluant la sainte ascendance du soleil
à l’instar des Incas, Mayas et Pharaons
se prosternant devant sa venue, son départ
Y-a-t-il quoi que ce soit de plus cérémoniel ?
Texte et photographie : Patricia Laranco.
Mai 2022.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire