Sous le ciel d’un gris furibond,
frappée par un soleil blanc-craie,
la façade paraît creusée
tel
un visage grimaçant.
Chaque fenêtre y est un creux,
une orbite bien enfoncée
où les ombres aux cernes malsains
tuent l’éclat du verre terni
en le submergeant
de leur crue.
Le tout, exsangue et chiffonné
se déforme en contorsions
dignes d’une vision d’horreur, et elle en devient
monstrueuse.
Texte et photographie : Patricia Laranco.
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